KILLERS OF THE FLOWER MOON, THE KILLER & LE GARÇON ET LE HÉRON

Un programme pareil, j’aurai pu difficilement en rêver (et mes rêves ressemblent plus à ceux de Satoshi Kon qu’à ceux de Christopher Nolan).

Ma génération de cinéphiles a découvert Martin Scorsese à l’orée des années 90, quand il enchaînait Les Affranchis (1990) et Les Nerfs à vif (1991). Le temps était encore à la flamboyance du style et la carrière a de nouveau tutoyé les sommets depuis. J’ai suivi étape par étape l’idylle avec Leonardo Di Caprio et depuis Silence (2016), j’assiste à cette nouvelle et semblable dernière partie de carrière où l’engourdissement d’un corps usé semble transparaître sur l’œuvre. L’ensemble du tableau n’en sera-t-il pas encore plus passionnant ? Y-a-t ’il ne serait-ce qu’un seul mauvais film depuis 33 ans ? Allez, même la photographie et la musique de Kundun (1997) sont à tomber par terre.

Ma génération de cinéphiles a découvert David Fincher sans le savoir, exposé sans filtre ni relâche aux clips de Freedom!90 ou de Who Is It. J’ai connu son baptême du feu pour un opus problématique et pourtant loin d’être honteux d’une franchise spatiale adorée, avant de suivre là aussi, plusieurs parties de carrière, du coup d’éclat séminal Seven (1995) jusqu’à son idylle avec Netflix, en passant par la complexité investigatrice de Zodiac (2007) ou la maestria retorse de Gone  Girl (2014). Allez, même si The Curious Case Of Benjamin Button (2008) pèche par excès de miel, rien que la séquence dans l’hôtel russe de Murmansk est un sommet du romantisme pelliculé des années zéro.

Ma génération de cinéphiles  a découvert Hayao Miyazaki au tournant des années 2000, quand trois ans après le Japon, l’épopée Princesse Mononoke terrassait nos imaginaires de son pouvoir de fascination esthétique et thématique. Les plus chanceux avaient pu suivre Jean-Pierre Dionnet dans son geste kamikaze de distribution de Porco Rosso et les plus téléphages se rappellent la série animée canine Sherlock Holmes des années 80. Depuis 25 ans, l’auteur annonce chaque film comme son dernier et je découvre chaque nouvelle œuvre sur le fil, comme un miracle finalement accompli, sans être à l’abri d’une possible pointe de déception. Allez, si à l’instar de Toshio Suzuki, je n’aime pas trop Ponyo sur la falaise (2008), la course poursuite avec la gamine courant sur les vagues c’est le bonheur à 24 images seconde.

Dans Transmission, nous parlons aujourd’hui de Killers Of The Flower Moon de Martin Scorsese, de The Killer de David Fincher et du Garçon et le Héron d’Hayao Miyazaki, et c’est un programme qui a une gueule de porte bonheur.

Bonne écoute à toutes et à tous.

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00:00 – Intro & Quizz ciné
05:01 – KILLERS OF THE FLOWER MOON de Martin Scorsese
24:22 – THE KILLER de David Fincher
36:43 – LE GARCON ET LE HÉRON de Hayao Miyazaki
46:43 – Conseils

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