Alors même que certains transmetteurs s’évadent en Inde pour enfouir leurs salaire de critique bien loin de nos taxations européennes, que d’autres continuent à rêver d’émission télévisée à la gloire de saint McTiernan, que les rédacs chef – liants salutaires, sorte de Maïzena cinéphile – s’en vont vendre des livres – parfois même sans images, et encore pire, sans mouvement – à la faune d’obscurs départements ensoleillés et que d’autres encore enfilent ici les mots comme on enfile les perles et les conneries (ou est-ce l’inverse ? On ne sait plus), l’épisode V de votre podcast préféré, pourtant le meilleur, aura mis du temps à voir le jour.
Bien sûr, on s’en désole, bien sûr, on s’en excuse mais cela fait beau temps que nous ne caressont plus l’actualité avec autant de vigueur. Nous avons vieilli et préférons désormais chiader nos sujets, ou simplement prendre le temps et continuer à mener des vies qui en demandent tant.
Au programme, de ce numéro de rentrée qui pourrait s’intituler « Cannes bis » au vu de sa programmation (et non de sa consommation de cigarettes euphorisantes), on s’y aventure sur les terres arides du Texas de Comancheria, on y marche sur les pas de la divine Sônia Braga avec Aquarius, tout en jetant un clin d’œil complice à une Eva Green déguisée en Johnny Deep dans Miss peregrine tandis qu’à coté, dans la cuisine, les assiettes volent sur un air de Xavier Dolan avant de terminer le cœur en sang sur le rivage de l’île de Lampedusa avec Fucuommare.
Bonne écoute et à très bientôt, (avant que cette année ne meure, on l’espère)
L’Equipe de Transmission.
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