Déjà de retour ! À peine un mois après nos précédents méfaits, nous voilà de retour derrière les micros pour un nouveau Transmission, un peu spécial celui-là.
Peu embarrassé de l’actualité, ce numéro 9 de notre émission suivie par des hordes d’auditeurs suspendus frénétiquement au moindre balbutiement de nos lèvres, nous voit débattre majoritairement de films datés du siècle dernier et signés d’un acteur, réalisateur, producteur américain quasiment nonagénaire. Et croyez-le ou pas, tout ça, c’est de la faute de François Ozon.
Flashback. Tous trois avons déjà vu The Wall de Doug Liman, tandis que La Région sauvage, L’amant d’un jour ou Wonder Woman restent au programme. C’était sans compter sur un coup de sonnette impromptu qui m’arracha à mon juste repos. Au sortir d’une projection de L’Amant double, Manu et Lulu furieux me rendent leurs tabliers: l’actu ciné s’en est fini pour eux.
N’ayant point encore vu le film de François Ozon, je fus interloqué par cette réaction épidermique. Il m’aura fallu parlementer, négocier, argumenter, servir quelques rasades de scotch et in extremis la ressortie d’un vieux bazar intitulé Impitoyable pour parvenir à l’arrangement suivant: pour cette fois, nous délaissons les nouveautés pour laisser une large part rétrospective au héros de Lulu et Manu, leur modèle, leur idéal masculin, leur père de substitution, Clint Eastwood, l’acteur de Tarantula, de La VRP de choc, et de Doux, dur et dingue.
Scandalisés par mon inculture, mes camarades m’ont ligoté, tel le Alex d’Orange mécanique, et forcé à mirer L’Homme des hautes plaines, Josey-Wales, Hors la loi, Pale rider et Impitoyable, quatre westerns à la suite, sans pop-corn ni smart-phone, les salauds !
Accusant un tel fiasco, des mesures seront prises: Monsieur Ozon, pour votre prochain, on fera l’impasse.
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