Apparu dans le paysage cinématographique en 2009 avec Katalin Varga, Peter Strickland est précieux. L’auteur-réalisateur britannique présente ces jours-ci son quatrième long-métrage, In Fabric, dans le cadre du festival Offscreen de Bruxelles. Si on y retrouve avec plaisir Marianne Jean Baptiste (inoubliable dans Secret et mensonges de Mike Leigh (1996)), le travail de Peter Strickland est loin du réalisme social de son compatriote. Sensoriel, fétichiste, expérimental, si le cinéma de la perfide Albion contient plusieurs galaxies, l’étoile Strickland complète celle de Nicolas Roeg, Ken Russell, Peter Greenaway ou Ben Wheatley. À l’instar du duo Hélène Cattet-Bruno Forzani ou de Gaspar Noé, Peter Strickland est un artiste-cinéaste-franc-tireur dont les œuvres (certes imparfaites jusqu’à ce jour) comportent une qualité rare et primordiale: elles ne peuvent exister qu’en Cinéma.
Nous vous proposons de revisiter son cinéma au travers de :
- La critique de Berberian Sound Studio
- La critique de The Duke of Burgundy
- Une plongée en bande dessinée dans l’univers de The Duke of Burgundy revisité par Valse Noire
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